Baseden - Cathelineau sur la Cap Martinique : "On ne part pas en croisière en couple !"

© Pâquerette Wannebroucq

En couple à terre et en équipage une fois en mer, Harold Baseden et Thaïs Cathelineau vont prendre le départ de la seconde édition de la Cap Martinique. Entre vie de famille et préparation de course, ils nous décrivent les mois qui ont précédé le départ.

Un équipage soudé

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Harold, qui a été bercé par les récits de navigation dès sa plus tendre enfance, a utilisé ses premiers salaires pour acquérir un Centurion 32. Il a ensuite exploré le monde de la régate à bord d'un X332, puis d'un JPK 10.10, participant activement à de nombreuses compétitions et obtenant des résultats significatifs.

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De son côté, Thaïs a exercé dans le domaine de la communication pour des projets de course au large à Lorient, avant d'initier son propre projet, Code 0, tout en s'impliquant régulièrement dans des activités de navigation en haute mer, comme elle nous l'explique :

"J'ai fait une traversée vers les Açores, et quelques courses offshore, mais je n'ai pas forcément une grosse expérience en course au large. J'ai encore plein de nouvelles choses à découvrir"

Parents de deux jeunes enfants, Thaïs et Harold ont estimé que le timing était le bon pour mener à bien ce projet d'une vie : faire une transat en course et en couple.

"J'étais enceinte de notre 2e enfant quand nous avons pris la décision de nous lancer dans le projet Cap Martinique. Je rêvais de faire une transat, mais sans penser avoir l'opportunité de la faire en course. Harold était plus concentré sur le mode course. Puis Thibaut Meute nous a convaincu de nous lancer dans l'aventure.

On a accompagné les concurrents au départ de la première édition, ça a été un déclic."

Mettant entre parenthèses leur rôle de parents, le couple prévoit de confier leurs deux jeunes enfants pendant la durée de la traversée transatlantique :

"Ca va être un petit déchirement de les laisser à terre, avec leurs grand-parents"

Un JPK 10.10  taillé pour le double

© Pâquerette Wannebroucq
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Thaïs et Harold se préparent depuis 2023, avec comme port d'attache la Trinité sur Mer, aux côtés d'une vingtaine d'autres concurrents. Ils partiront à bord d'un JPK 10.10, acquis en 2020.

A bord, ils ont couru le circuit de régates locales, tout en passant de nombreuses nuits en mer. Thaïs raconte :

"L'ambiance entre les concurrents est vraiment excellente. Sur le premier entrainement, Harold n'était pas disponible, mais j'ai pu partir avec Régis Vian, qui m'a accueilli à bord. C'était intéressant !

Nous avons effectué notre qualif en juillet, sur la course La Trinité-Cowes. Ça nous a permis de progresser en faisant du solo amélioré, afin d'aiguiser nos réflexes.

© Pâquerette Wannebroucq
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Nous avons beaucoup progressé sur la stratégie et la météo. Néanmoins, on aurait aimé avoir plus de temps pour tout, c'est vertigineux de partir !

Côté préparation technique, le JPK est un voilier bien né, qui ne nécessite pas de grosses transformations. On a rajouté des mains courantes, des cale-pieds, on a refait quelques voiles, on a passé le bateau au peigne fin, puis nous avons changé toutes les manœuvres, avant la remise à l'eau.

Nous avons rajouté un ordi de spare, puis récupéré pas mal de voiles qui existaient déjà"

Soutenir la recherche contre la mucoviscidose

Thaïs, qui est porteuse asymptomatique du gène de la mucoviscidose, a pour objectif de promouvoir activement l'association Vaincre la Mucoviscidose, contribuant ainsi de manière significative au progrès de la recherche dans ce domaine.

"L'association Vaincre la Mucoviscidose, fondée en 1965, poursuit inlassablement son engagement contre cette affection toujours incurable qui touche 7 500 personnes, entre enfants et adultes, en France. Les conséquences sur la qualité de vie des patients sont considérables, raison pour laquelle l'organisation s'est mobilisée pour améliorer le quotidien des malades, défendre leurs droits et stimuler la recherche scientifique dans l'espoir de trouver un traitement ".

© Pâquerette Wannebroucq
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