Télégramme / La piraterie et la plaisance, mieux savoir pour mieux prévoir

Un casque bleu de la MONUSCO et un soldat de l’Armée nationale congolaise (FARDC) sont en patrouille sur le Lac Tanganyika © MONUSCO/Sylvain Liechti

La piraterie représente un danger réel présent sur toutes les mers du globe. Les autorités remontent régulièrement des informations rapportant des attaques de navires, de commerce comme de plaisance. Étudions l'état des lieux sur ce risque réel.

La piraterie se définit comme un acte de violence commis à des fins privées, en dehors d'eaux territoriales contre un bateau, ses passagers ou le matériel à son bord. Tous les types de bateaux sont concernés, cargos de commerce, bateaux de plaisance comme ferry risquent ce type d'attaque. Les autorités, le Quai d'Orsay au premier plan, édictent des recommandations et des avis relatifs.

Répartition mondiale des actes de piraterie
Répartition mondiale des actes de piraterie

Peu d'attaques, mais très violentes

En 2019, ce sont 360 événements de piraterie qui ont été recensés de par le monde. Ce chiffre est relativement modeste, mais la majorité des attaques se déroulent dans la violence et se soldent par des blessures, voire la mort. Ces attaques sont le plus généralement menées dans l'objectif de mettre énormément de pression sur les équipages pour parvenir à prendre possession, selon les motivations des pirates, des effets détenus à bord, de l'argent liquide, du navire, ou pire, de faire des otages avec pour espoir d'obtenir quelques rançons. Plus généralement, l'ensemble du matériel qui peut se voler à bord d'un bateau (téléphone portable, VHF, bijoux, papiers d'identité…) sera dérobé.

Asie du Sud-Est et Golfe de Guinée, deux zones à éviter

Plus d'articles sur le thème
Réagir à cet article
Ajouter un commentaire...