Anne Mouget : "La transition du dériveur au Mini 6.50 est assez naturelle"

Après avoir navigué principalement en dériveur, Anne Mouget se lance dans un projet de Mini Transat à la barre d'un Wevo 6.5. Elle partage avec nous l'expérience de ses premières courses en Mini, et de la découverte d'un voilier, finalement plus abordable qu'elle ne l'imaginait à ses débuts.

Le déclic du Magenta Project

Née en 1992, Anne Mouget a le parcours classique de la plaisancière amatrice. Née à Nancy, elle passe ses vacances en Bretagne, où elle navigue en famille. Puis arrivent les études, qu'elle mène à Rennes. Plus proche de la mer, elle en profite pour naviguer plus régulièrement et débuter la régate en double, en skiff. Si l'envie d'aller régater plus au large la tente, il reste des freins psychologiques à lever. Elle nous raconte comment 3 jours à Lorient lui ont permis d'ouvrir son horizon : "Le Magenta Project, qui œuvre pour la mixité dans la voile, organisait 3 journées à Lorient, plutôt destinées à des femmes qui avaient déjà des projets arrêtés, mais j'ai candidaté et ils m'ont accepté. Nous étions 50 participantes. On a navigué en Figaro 3 et eu différents intervenants comme Karine Fauconnier. Et j'ai réalisé qu'il n'y avait rien d'impossible dans le Mini."

Une opportunité avec le Wevo 6.5

La jeune femme commence par prendre des parts dans un Mistral 7.50 en copropriété, qui lui donne de premiers repères, explique-t-elle : "C'est un bateau en contreplaqué inspiré du Mistral 6.50, un Mini. Le propriétaire l'avait bien équipé, avec une grand-voile à corne, un bout-dehors orientable.... C'était un bon départ. En 2022, j'ai fait 3 courses en double en Mini, mais se lancer en solo et trouver un budget, ce n'est pas facile."

Des courses en double pour démarrer
Des courses en double pour démarrer

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