
Un équipement minimum pour une descente vers le soleil.
Au fond du coffre de cockpit de Maya, un Mélody de 10 mètres, se trouve un pilote auto capricieux qu'il faudra réparer en cours de route et un régulateur d'allure un peu sous dimensionné, prêté par un copain et qu'il faudra prévoir d'installer lors d'une prochaine escale.
Nous sommes début novembre et après une saison estivale à travailler qui se termine sur le tard et un voilier à préparer pour le grand départ, nous décidons que d'avoir une coque bien préparée et des voiles en bon état "ça fera l'affaire". Un petit GPS portable, un jeu de cartographie complété par un logiciel de navigation sur ordi, un sextant, et c'est parti !

Combien de marins avons nous croisé sur les pontons nous clamer d'un air envieux combien nous avions la chance de partir ? Et quand nous constatons que le marin et son bateau en question ne manquent de rien pour appareiller à son tour, la réponse est invariablement : "Ah non, il me manque ceci, il manque cela". En fait ce qui manque, même si la notion d'être prêt est tout à fait subjective, c'est bien souvent le courage de larguer les amarres. ...

/ 






















