À force de voir son ancre déraper au mouillage, fatigué de ne pas profiter de ses nuits dans les criques, Alain Maurin a décidé de plonger pour voir ce qu'il se passait sous sa coque. Fréquentant les calanques marseillaises, il a pu se rendre compte que son ancre plate, quelle que soit la nature du fond, finissait toujours par se mettre sur la tranche, ne travaillant que sur une seule de ses deux branches. Résultat peu satisfaisant qui finissait toujours par riper.
Cet enseignant a donc planché en vue d'améliorer son ancre. Et au final adapter deux "oreilles" sur les pales de son ancre. Ainsi, dès qu'elle touche le fond, au lieu d'être posée à plat, l'ancre est légèrement ouverte, plantant naturellement ses deux pointes. Plus la traction sur la chaine est forte, plus les "oreilles" ouvrent l'ancre l'incitant à se planter encore plus. Et si le vent tourne, l'ancre pivote autour d'une des deux "oreilles" pour se replanter aussi vite.


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