Pour prouver les qualités de son trimaran – qui possède désormais un gréement classique – et le vendre aux États-Unis, Tabarly entame une traversée de l'Atlantique (La Trinité – Martinique) quatre mois plus tard en équipage avec Alain Colas et Olivier de Kersauson. Obligé de s'abriter aux Canaries pour éviter des rafales à 70 nœuds, il pulvérise néanmoins tous les records avec une transatlantique de 10 jours et 11 heures, navigant à la vitesse moyenne de 11 nœuds sur cette route de 2640 milles.

Pen Duick IV participe ensuite de manière parallèle à la course Los Angeles – Honolulu, les trimarans n'y étant pas acceptés. Encore une fois, il marque les esprits en battant le record de plus de 24 heures, dépassant de plus de 20 heures le grand monocoque Windward Passag, l'un des bateaux les plus rapides de son époque. Un record qui ne manque pas d'intéresser le propriétaire de Windward Passag, qui finalement renoncera à l'achat du trimaran en raison de la rusticité des aménagements. Après le Panama et la Californie, Pen Duick IV continue donc sa croisière dans le Pacifique.

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