Empruntant les terres, de telles traversées nécessitent tout de même un minimum de préparation, d'autant que le monde fluvial présente ses propres contraintes et est régi par des règles et usages pas toujours bien connus des marins.

Ça passe ?
C'est bien sûr, la première question qui vient à l'esprit ! Les voies d'eau sont définies par un gabarit : longueur et largeur des écluses, mais aussi tirant d'eau admissible et hauteur libre sous les ponts. Ce gabarit n'est pas le même partout et il conviendra de vérifier sa continuité sur l'ensemble du trajet. Par exemple, le tirant d'air sur la Vilaine est de 3,20 m, alors qu'il n'est que de 2,50 m sur la Canal d'Ille et Rance. C'est donc le maximum admissible, pour qui voudrait traverser la Bretagne par cette voie !

Gabarit
Hormis pour ceux qui voudraient rallier la Baltique ou les pays de l'Est, les voies d'eau privilégiées pour un convoyage fluvial sont la liaison Dinan – Arzal par le Canal d'Ille ...

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