Une tablette pour la navigation : comment la choisir ?

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Si elle est rentrée dans les moeurs de nombreux plaisanciers, la tablette n'en recèle pas moins beaucoup d'interrogations encore face à ses avantages et inconvénients, ses limites et la variété de ses caractéristiques.

L'usage de la tablette en navigation s'est fortement répandu ces dernières années. Plus globalement, on voit de plus en plus de plaisanciers hésiter à remplacer leur ancien traceur de cartes par un modèle plus récent. Fixe, relativement onéreux et moins polyvalent, le traceur a vu de plus en plus, marcher sur ses plates-bandes les ordinateurs en premier puis les tablettes et smartphones ensuite.

Une tablette, on est nombreux a en avoir acheté une lorsque le produit a fait surface, c'était tendance. Depuis, les ventes se sont tassées face aux smartphones de plus en plus performants et aux écrans de plus en plus grands, ou aux ultra-portables plus pratiques dans l'usage quotidien. Il n'empêche que certaines niches se sont développées dans lesquelles la tablette présente des avantages indéniables. La navigation en est certainement une.

Il n'y a toutefois pas un usage type de la tablette en navigation : si une minorité de navigateurs la voient aujourd'hui comme l'instrument de cartographie principal, secondé par des cartes papier par exemple, beaucoup en ont fait un back-up au cas où leur équipement de base, traceur ou PC par exemple, les laisserait tomber. D'autres encore l'utilisent dans le cockpit quand le PC sur lequel la navigation a été préparée reste sagement à la ...

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Henri Laurent
Henri Laurent
Bons arguments mais on reste un peu sur notre faim. Que conseillez- vous ? Soyez concrets !
Bernard Mouton
Bernard Mouton
Tout à fait d'accord on aurait été mais savoir quelle tablette emporter sous les tropiques par exemple pour quelle tablette utilisé avec un système complet de navigation y compris routage quelle tablette peut permettre de faire un suivi de mouillage où laquelle et performant dans un cockpit pour faire le suivi d'une longue navigation avec une réserve d'énergie conséquente par exemple afin de pouvoir être précisément guidé dans un choix
Bernard Mouton
Bernard Mouton
La bonne idée serait de faire un comparatif de quelques tablettes du marché sur la base des critères que vous avez très bien dégagés. Bonne journée.
Patrick Charoin
Patrick Charoin
Nous avons un Ipad Pro (GSM+GPS) et un traceur Garmin. Sur l'Ipad, nous avons notamment installé Avalon, Navily, MeteoConsult et Windy. Nous précalculons le routage au mouillage, à l'intérieur de la cabine puis nous le transférons sur le traceur, via le wifi privé du bateau (celui du traceur) pour la navigation. Ces 4 applications fonctionnent sur Androïd de façon équivalente. Les tablettes Androîd peuvent être moins chères à l'achat, mais attention à la mémoire et au processeur, surtout en cas de routage. A considérer également la Microsoft Surface, qui est compattible avec tous les programmes Windows fonctionnant sur PC (mais pas les applications indiquées plus haut).
Jean-michel Waroquier
Jean-michel Waroquier
Merci pour vos commentaires ! L'idée était plus de proposer, dans un article pas trop long, les critères permettant au lecteur d'établir un cahier des charges, suivant ses propres besoins, son utilisation, son budget et son écosystème existant (on optera par exemple beaucoup plus vite pour un iPad quand on est déjà équipé d'un iPhone et d'un Macbook). Le lecteur avisé peut ensuite se faire sa propre opinion, je pense... Mais on prolongera la réflexion, promis ;-)
Jean-michel Waroquier
Jean-michel Waroquier
Pour répondre à Patrick : c'est une belle combinaison que vous avez là :-D Concernant la mémoire, ce n'est pas un problème propre à Android. le modèle de base de l'iPad dernière génération ne propose que 32 Go, ce qui à mon avis insuffisant pour une utilisation en plaisance. D'autant plus que, contrairement aux appareils Android, les iPads ne peuvent accepter de carte mémoire pour étendre celle-ci... Mais effectivement, il faut être attentif, il traîne encore sur le net des tablettes "neuves" en Android 4.42, offrant à peine 1 Go de RAM, 16 Go de ROM et un processeur à l'avenant.
Patrick Bussi
Patrick Bussi
Article très intéressant mais trop partiel. Le principal frein pour moi à l'utilisation de la tablette est la compatibilité aléatoire (mais en progrès) avec les logiciels de cartographie et routage. C'est d'un compliqué ! Pour investir dans l'achat d'une tablette et logiciels associés, j'aimerais une certitude raisonnable sur la capacité à interconnecter tout ça avec le réseau NMEA du bord (en Wifi bien sûr). Il existe des tas d'articles, mais personne ne s'engage sur rien. On sait que les fabricants de matériels historiques (Garmin, etc.) ne se précipitent pas pour offrir des échanges de données interopérables, ni même l'information complète qui permettrait aux développeurs de logiciels de l'assurer.
Jean-michel Waroquier
Jean-michel Waroquier
@Patrick, c'est compliqué de faire le tour de la question en un article, évidemment. On reviendra sur le sujet, pas d'inquiétude. Qu'entendez-vous par "compatibilité aléatoire avec les logiciels de cartographie et routage" ? En ce qui concerne le "hardware" et notamment la problématique des échanges de données, on y reviendra, promis. Il y a tout de même aujourd'hui des fabricants comme Digital Yachts qui proposent un beau panel de produits pour permettre l'interconnexion (et leur blog est une mine d'informations techniques).
Jean-michel Mallet
Jean-michel Mallet
Effectivement l'article est une base de réflexion et à nous de l'alimenter avec notre expérience. Pour moi la tablette me correspond le mieux, je navigue sur un 29 pieds avec un Ipad 4 avec GPS et 32Go que j'ai enfermé dans un boitier étanche Active Pro et Inavx carte Navionics 46GX + AIS Nomad Digital Yacht ça marche bien, pas de problème d'autonomie en autorisant la mise en veille et pas de problème de capacité (j'ai un peu de musique) et j'ai testé un Samsung Galaxy Tab4 ancien (Android 5.0.2) avec 16Go (pas de photos ni de musique) et Navionics Boating HD Mers et lacs + carte 46GX (32€ et appli gratuite), l'AIS inclus (ce qui n'est pas le cas de Inavx qui n'est plus dans le coup aujourd'hui) ça rame un peu sur les calculs de route mais qui fonctionne très bien pour le reste.
Hugues Bové
Hugues Bové
GETAC 120 !
Hugues Bové
Hugues Bové
GETAC K120
Philippe Osset
Philippe Osset
Merci de l'article. Un complément à partager : utiliser une tablette (tactile) étanche sous la pluie est difficile : les gouttes de pluie impactent la surface de la tablette comme un doigt ! Je vous laisse penser aux problèmes que ça engendre quand on arrive à un point tournant. Attention aussi à tous les appendices mobiles plastique fragiles visant à étanchéifier la tablette, mieux vaut prendre une tablette qui n'en a pas (car pas besoin) ! Ceux de ma vieille tablette Sony XPeria Z ont mal vieilli, s'usant progressivement. Celui qui cache l'endroit où l'on branche l'alimentation a fini par casser. En plus, c'est gênant dans les manipulations (avec des gants). Concernant les puces satellites, ma Sony XPeria Z (avec GLONASS - ce dont je n'avais pas pris conscience lors de l'achat) met beaucoup plus de temps à capter les satellites (après démarrage) que mon téléphone SAMSUNG Galaxy (avec GPS) dans la zone entre Groix et les Glénan, en baie de Quiberon, et au large (j'ai fait de nombreuses comparaisons en conditions "réelles"). Donc, oui, attention aux puces satellites "dans la machine" !
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