Ocean Fifty : la Classe Multi50 change de nom et dévoile son nouveau circuit

La Classe Multi50 ne cesse d'évoluer depuis 15 ans et c'est désormais sous le nom d'Ocean Fifty que nous la retrouvons. Avec son nouveau partenaire pour les 8 années à venir - Upswingprod, spécialiste de la production audiovisuelle et cinématographique - elle dévoile son nouveau circuit professionnel, le Pro Sailing Tour.

"L'histoire de la classe Multi50 est liée à toutes les grandes transats et course au large. Depuis 15 ans, on essaye de faire évoluer cette classe avec de nouveaux challenges, tout en faisant en sorte qu'elle reste accessible avec des budgets abordables.

On continue d'innover avec ce nom de classe Ocean Fifty, avec un nouveau logo et une nouvelle identité visuelle. Ocean pour la mer et Fifty pour la taille de 50 pieds. Grâce à Upswing Prod, notre nouvel organisateur, nous allons avoir des moyens de production audiovisuelle inédits qui vont nous transporter dans l'imaginaire collectif, tout en montrant le côté spectaculaire de ces bateaux. Nous avons des ambitions médiatiques mais aussi des valeurs communes que l'on partage avec UpSwing Prod, notamment sur la vision de ce qu'est un évènement de course au large aujourd'hui" détaille Erwan Le Roux, président de la classe.

Un circuit de 5 épisodes en Atlantique et en Méditerranée

Le Pro Sailing Tour, inscrit au calendrier officiel de la FFVoile, se déroulera de mai à août 2021 en France et en Espagne avec une mixité d'épreuves : course au large, défi 24 h, parcours côtiers…

  • 1er épisode : Brest (5 – 9 mai 2021)
  • 2e épisode : La Rochelle (26 – 30 mai)
  • 3e épisode : La Palmas de Gran Canaria (30 juin – 4 juillet)
  • 4e épisode : Marseille (21 – 25 juillet)
  • 5e épisode : Course au large d'une durée d'environ 7 jours au départ d'une ville de Méditerranée (à définir) jusqu'à Brest (1 – 7 août).
Le parcours du circuit Pro Sailing Tour
Le parcours du circuit Pro Sailing Tour

Les épreuves se dérouleront en équipage (30 skippers) à bord de 6 bateaux – et potentiellement 7 puisque l'ancien Leyton est actuellement à louer ou à vendre par l'écurie de Lalou Roucayrol pour un budget d'environ 850 000 €. A bord, les équipages seront entre 3 et 5 et tous accompagnés d'un mediaman – employé par la société de production et ne pouvant participer aux manœuvres – qui réalisera des images immersives.

"Nous avons voulu créer un circuit international avec des épreuves en France et en Espagne organisées sur les 4 prochaines années. Ce concept est à la fois compact et lisible et se déroulera sur 4 mois avec un objectif majeur, aller à la rencontre du public, favoriser les échanges et régater au cœur de villes iconiques d'Atlantiques et de Méditerranée. Nous voulons humaniser la voile de compétition avec un mélange de parcours cotier et de course au large et présenter notre classe au grand public. Nous allons également mettre en lumière des valeurs fortes portées par la classe : l'insertion sociale, l'inclusion, les questions environnement et de développement durable" explique Julien Mauriat, directeur associé d'Upswingprod.

Si aujourd'hui la classe Ocean Fifty compte donc 6 bateaux, cette dernière ambitionne de se développer et aimerait compter jusqu'à 12 bateaux en 2022. Un chiffre raisonnable qui permettrait de ne pas être bloqués pour les places dans les villes étapes mais surtout de pouvoir continuer de raconter des histoires de vie pour chacun des équipages.

Des épreuves similaires pour chaque étape

A chaque escale, les équipages se livreront aux mêmes épreuves. Tout commencera par un défi de 24 h qui mènera les bateaux au large pour un parcours d'environ 400 milles nautiques. Les équipages partiront le jeudi à la mi-journée pour être de retour le vendredi à la mi-journée.

"Ils passeront des marques iconiques de chacune des villes d'accueil, comme la mer d'Iroise pour la Bretagne, le Pertuis pour la Rochelle etc… Seul le 5e épisode qui servira de finale au grand large n'aura pas de marques de parcours" explique Gilles Chiorri, directeur de course.

Les journées du samedi et du dimanche seront consacrées à des courses inshore – 8 parcours côtiers et parcours construits – pour emmener les bateaux au plus proche de la côte et du public.

"Ce sont des bateaux fabuleux mais sans vrai circuit, on s'ennuyait un peu. Il nous fallait un vrai circuit. Certains ont encore des records de vitesse à battre. On est hyper excité. On a très envie de se rejoindre début mai à Brest. Certains commencent déjà à s'entrainer ensemble. On va pouvoir faire la promotion de cette classe qui évolue d'année en année. Aujourd'hui, il y a 6 bateaux, potentiellement 7 qui peuvent tous gagner. C'est une classe très homogène. Les bateaux mis à l'eau en 2009 sont aussi rapides que des bateaux mis à l'eau l'année dernière. Tout dépendra aussi de la météo et des équipages. C'est un grand suspense" détaille Quentin Vlamynck, plus jeune de la classe et skipper du Multi50 Arkema4.

Une série documentaire autour d'Ocean Fifty

Une série documentaire "Ocean Fifty"
Une série documentaire "Ocean Fifty"

Pour mettre en valeur la classe Ocean Fifty, le producteur Edouard Mauriat, directeur associé d'UpswingProd réalisera une série de 5 épisodes pour faire vivre les coulisses de la course. Des mediamans seront embarqué à bord de chaque bateau pour relayer ce que les marins vivent en course. L'objectif est à la fois de satisfaire les passionnés mais aussi les novices en leur faisant découvrir des sportifs qui portent aussi des causes importantes.

Ces épisodes seront diffusés entre décembre 2021 et janvier 2022 une fois la course achevée.

"C'est alléchant ! Quel marin n'aimerait pas être sur ce circuit, naviguer sur ces bateaux. Avec Ocean Fifty, on garde l'ADN de la classe. On va naviguer dans des territoires très divers. On va naviguer de façon maritime en mer d'Iroise à Brest, puis à La rochelle. Las Palmas sera autre chose. Et enfin la méditerranée. Ça fait des années que l'on veut naviguer en méditerranée. Ce circuit va nous le permettre. On continue de montrer les atouts de notre classe. Ce sont des bateaux fantastiques, très spectaculaires. On va pouvoir naviguer en inshore devant les villes. On va aussi montrer aussi que ce sont des bateaux du large. Grace à cette série documentaire, on va pouvoir montrer ce qu'est la navigation au large en équipage. C'est beaucoup d'atout. On va aussi aller dans des villes au patrimoine maritime exceptionnel. Ces villes ont gravé l'histoire maritime de notre monde et rester dans la modernité. Et nos bateaux sont high-tech et très modernes" explique Gilles Lamiré, skipper de Groupe GCA et Mille et un Sourires.

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