Mon bateau d'occas' / Drascombe Coaster, un petit voilier anglais pour le cabotage

Léo Corouge est propriétaire d'un Drascombe Coaster datant de 1979. Ce voilier anglais de 6,63 m de long a bercé toute son adolescence. C'est finalement en 2020 qu'il saute le pas pour acheter le N°49 en co-propriété avec son père. Ce petit voilier présente de nombreux atouts et répond tout à fait au programme qu'il s'est fixé, et qu'il nous présente.

Un bateau qui a marqué son adolescence

Léo Corouge est né et a grandi à Paimpol. C'est avec son père qu'il a appris à naviguer dans la baie. À l'adolescence, il découvre dans un article du Chasse-Marée le voilier Coaster du chantier anglais Drascombe. Il se souvient "C'est mon père qui me l'a fait découvrir. Ce bateau m'a tapé dans l'oeil ! On n'en avait jamais vu dans le coin. On a commencé à en découvrir sur l'eau à Bréhat puis à Port-Blanc. On s'est mis à regarder des annonces, mais sans grande assiduité. Il y en a très peu. C'est un bateau qui n'est pas produit à grande échelle. Construit en Angleterre, il n'est pas facilement importé. Et neuf, il est très cher, ce qui ne correspondait pas à mon projet."

Si d'autres bateaux lui font de l'oeil, ce n'est pas avec la même conviction. Le 24 janvier 2020, il devient finalement, avec son père, le nouveau propriétaire d'Isabella, un Drascombe Coaster, le N°49 exactement, construit en 1979 au chantier Honnor Marine en Angleterre.

"J'avais ce projet d'achat avec mon père pour réduire les frais, mais aussi parce qu'on apprécie de naviguer ensemble. Il m'a appris à naviguer. Lui faire accepter une coque en polyester était difficile. Mon père et son frère ont toujours navigué sur des bateaux en bois. Mais finalement, on passe plus de temps à travailler dessus qu'à naviguer. La coque en plastique simplifie l'entretien et permet donc de pouvoir passer du temps sur l'eau."

Plan du Drascombe Coaster
Plan du Drascombe Coaster

Un voilier avec un faible tirant d'eau et échouable pour naviguer en baie de Paimpol

Il le rachète à son premier propriétaire français, trop âgé avec ses 75 ans pour continuer de naviguer à son bord. C'est ainsi qu'il devient propriétaire, ou plutôt copropriétaire de son premier bateau, lui qui ...

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Patrice Flottes
Patrice Flottes
Un peu plus grand que le LUGGER, qui n'a pas de cabine et avec lequel Webb Chiles a "presque" fait le tour du monde dans des conditions que l'on peut imaginer difficiles. Le fait qu'il ne soit pas auto-videur est gênant, même au port ou la seule pluie peut le remplir. Quand il est plein d'eau, il est difficile à vider, l'eau entre par le puits de dérive. Je pense qu'il ne serait pas bien difficile de régler le problème en rehaussant les assises et le fond du cockpit d'autant que le franc-bord manque un peu de hauteur. Pour le prix neuf, effectivement très élevé, cette évolution pourrait être prévue par le chantier. Si vous vous faites livrer depuis l'Angleterre où il est plus facile à trouver, attention aux remorques qui ne correspondent pas au code européen.
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