Un des modèles les plus vendus dans la gamme Cap Camarat
Le Cap Camarat 715 WA est un SunDeck mesurant 6,96 m et fabriqué à plusieurs centaines d'exemplaires. Offrant de belles prestations, il est notamment équipé d'une petite cabine abritant une couchette double, et un grand bain de soleil sur la plage avant.
Proposé uniquement en version hors-bord, il est disponible sur le marché de l'occasion entre 25 000 et 33 000 € pour les versions les plus récentes.
Une unité très confortable
Michel est propriétaire d'un Cap Camarat 715 WA depuis 2011 :
"C'est mon troisième bateau. J'ai commencé par un Cadoret 4.75, taillé pour la navigation sur lac mais pas pour la Méditerranée. Je suis vite passé sur un Leader 605 HB, que j'ai gardé pendant 15 ans. Mais il a malheureusement coulé en 2010.
Je me suis alors remis en recherche d'un nouveau bateau. Comme beaucoup, j'ai opté pour le mètre en plus, et avec ma femme, nous avons jeté notre dévolu sur le Cap Camarat 715 WA, avec un Mercury Verado de 225 ch. Et l'ensemble est très homogène. La carène à step est extraordinaire. Une fois déjaugé, il est très stable et nous apporte un excellent comportement, tout en restant très confortable ".
Un programme de croisière côtière en Méditerranée
Basé au Lavandou, Michel et son épouse ne sont pas du genre à laisser leur bateau au port.
"Nous faisons principalement du cabotage côtier. En partant à l'Est, nous sommes allés jusqu'au Golfe de Gênes, puis nous avons visité les 5 Terres. Plus à l'ouest, nous sommes déjà allés jusqu'au Grau du Roi. Et pour l'été prochain, nous prévoyons de pousser jusqu'à Barcelone.
Nous alternons nuits à bord et principalement à l'hôtel. Nous préférons également, dans la mesure du possible, prendre nos repas à terre.
Nous faisons également des sorties à la journée. Nous sommes seulement à 20 minutes à peine de Port Cros.
Nous naviguons à une vitesse de croisière de 25 nœuds, ce qui nous garantit une consommation raisonnable d'une trentaine de litres par heure. En vitesse de pointe, notre bateau peut atteindre les 45 nœuds, mais il est très rare que nous allions à cette allure ".
Un gros refit en 2022
La retraite arrivant, Michel s'est questionné sur un changement de bateau. Après une réflexion assez rapide avec son épouse, il a été décidé d'offrir une belle cure de jouvence à cette unité de plus de 10 ans. Le Verado commençant à donner des signes de faiblesse, Michel a opté pour un nouveau bloc Honda développant 250 ch. L'électronique du bord a été changée pour une centrale Simrad, ainsi qu'une sono Fusion.
Le tableau de bord a été changé pour un modèle plus moderne en plexiglas noir. Un frigo et un guindeau électrique ont été installés. Enfin, une peinture de coque a été appliquée pour redonner un petit coup de jeune.
"Le bateau ne fait pas ses 15 ans !" assure Michel.
Et des défauts dans tout ca ?
"Seule la conception de la baille à mouillage n'est pas optimale. Il faut aider la chaine à rentrer dans la baille pour éviter qu'elle se tasse.
L'arrivée d'essence n'est pas très bien conçue, et il n'est pas rare d'avoir un petit reflux d'essence quand je fais le plein, et ce même après avoir raccourci la durite".
Une association de propriétaires dynamique
Michel a intégré l'association des propriétaires de Cap Camarat :
"Depuis deux ans, je suis dans l'association. Nous avons participé au grand rassemblement annuel, qui a convié une centaine de propriétaires, avec le soutien des concessions Jeanneau locales. La gamme Cap Camarat rassemble des modèles allant de 5 m à 12 m, donc c'est l'occasion de rencontrer des profils de propriétaires très différents".
