Imaginez : vous avez quitté les îles Canaries ce matin, poussés par une légère brise souffreteuse, qui ne savait même pas si elle était de Nord, de Sud, ou d'Est… L'équipage, fortement motivé, avait promptement établi le gennaker afin de "profiter" au maximum de cette manne éolienne.

Savoir adapter sa voilure
Mais Éole, cette divinité tantôt adorée, souvent décriée, toujours redoutée s'avère parfois d'humeur taquine. Aussi, en cours de journée, le code zéro dut s'effacer devant le génois, lequel ne tarda pas à subir l'amputation de quelques tours d'enrouleur. Et puis, dans l'après-midi, il fallut bientôt prendre un ris dans la grand-voile. La manœuvre en avait été un peu laborieuse. Il y avait eu quelques cris, des battements de cœur et autres fasseyements associés. Mais, au final, la voile était arisée convenablement. Puis, le soleil avait pris congé afin de goûter son quart de repos, tranquille derrière l'horizon, laissant la place à une nuit sans lune…

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