Astuces et ruses de Sioux pour nettoyer efficacement les oeuvres vives d'un multicoque à flot

Nettoyage des oeuvres vives © Malou Montésinos

Lorsqu'on navigue dans des eaux aux températures clémentes, les salissures marines que nos amis anglophones appellent fouling apparaissent très rapidement et causent des embarras non négligeables. Or, mettre le "canote" au sec pour nettoyer la carène est terriblement dispendieux.

Par bonheur, quelques marins aguerris et inventifs ont des solutions. Suivant que l'on navigue sur un monocoque à voile ou à moteurs, la problématique se présente autrement. En effet, entre une coque « planante », large et plate et un vrai bateau de mer, bien rondouillard, style « canot breton », les difficultés liées au nettoyage de la carène en « snorkelling » sont très différentes.

Carénage au mouillage

Pour les heureux possesseurs de multicoques, les choses sont plus simples. Ce type de navire, étant, par définition, non « lestés », possède, généralement, un tirant d'eau plutôt faible, ce qui facilite grandement le nettoyage de la carène simplement en barbotant au niveau de la surface. À la rédaction de votre magazine, nous avons rencontré un navigateur inventif qui a mis au point une méthode efficace et peu onéreuse pour maintenir dans un raisonnable état de propreté, les œuvres vives de son catamaran.

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Raoul Lemercier
Raoul Lemercier
Le nettoyage de la carène en dehors des zones prévues à cet effet n'est elle pas interdite ?

www.ffvoile.fr/ffv/web/actualites/actus_detail.asp?ID=17357

www.ffvoile.fr
Dominique Montesinos
Dominique Montesinos
Question hors sujet... Lorsque vous en êtes réduits à nettoyer vos carènes vous-mêmes, c'est que votre antifouling a disparu (si c'est un auto polissant) ou est devenu inopérant après avoir perdu sa toxicité. Dans ce cas, les salissures marines, qui sont des organismes vivants, prolifèrent très rapidement. Aussi, lorsque vous vous donnez la peine de désolidariser ces bébètes de vos coques, vous ne faites que leur occasionner un déménagement salutaire, car elles vont continuer à vivre, mais ailleurs. Alors que, si vous ne faites rien, vous allez polluer un peu plus la planète en consommant plus de carburant lorsque vous naviguez au moteur et en repassant prématurément par la case "carénage" qui occasionne l'apposition sur votre bateau de produits hautement toxiques... Si on veut faire l'écolo intégriste jusqu'au bout, il faudrait interdire toute forme de produits toxiques et n'autoriser que le grattage des organismes vivants dans leur milieu naturel... il me semble...
Bertrand Mercier
Bertrand Mercier
Bonjour, raisonnement intéressant, sauf à l'intérieur des enceintes portuaires dont le règlement interdit généralement le grattage des carènes au profit d'aires de carénage équipées (en France au moins). En effet, le grattage est susceptible de retirer par la même occasion du biocide qui va venir s'accumuler dans e bassin du port avec éventuellement des organismes qui n'auront pas survécu à l'opération.
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