Le WSSRC et la course au large pour de nouveaux records

Banque Populaire V au départ de la Rolex Fastnet Race en 2011

À partir de 1988, le WSSRC décida de prendre en compte les records réalisés pendant les courses au large. Car c'est bien souvent sur des transatlantiques ou des tours du monde que les marins réalisent des prouesses.

Une augmentation considérable du travail de WSSRC est survenue en 1988 quand il a pris la responsabilité des records en haute mer et pendant les courses au large. Aujourd'hui, personne ne saurait imaginer le nombre extraordinaire de records de distance, qui existent aujourd'hui, en dehors des transatlantiques et des tours du monde, qui sont tentés partout dans le monde, par toutes sortes d'équipage et de bateaux.

Le Trophée Jules Verne devint en 1993 la course la plus challengée et devint une icône quand un groupe de Français devint la première équipe à faire le Tour du Monde en moins de 80 jours. Bruno Peyron et ses hommes réalisèrent l'exploit de faire leur circumnavigation en 79 jours et 6 heures. L'année suivante, deux trimarans se livrent bataille – le Néozélandais Enza et le français Lyonnaise des Eaux – qui battent de 3 jours le record. Mais le plus étonnant reste celui de Loïck Peyron – toujours actuel – établi en 2012 en équipage à bord de Banque Populaire V en seulement 45 jours et 13 heures.

Crédit : Trophée Jules Verne 2012 © BPCE

Un record dans un record

Aujourd'hui un record s'assortit de qualificatifs. Ainsi, on pourrait dire qu'il y a des versions spéciales, comme "en solitaire", "par une femme", "en monocoque", "de 40 pieds"… Le WSSRC possède une liste complète de catégorie, applicable à tous les records. Toutefois, le conseil ne reconnait pas des caractéristiques humaines comme le fait d'être "le plus vieux" ou "le plus jeune."

L'arrivée de l'électronique

Une nouvelle catégorie est devenue populaire, celle des systèmes de navigation motorisée. En effet, avec l'arrivée des grands voiliers de course-croisière ce sont développés des systèmes de navigation électroniques sophistiqués pour pouvoir naviguer en toute sécurité. Certains bateaux possèdent également des ballasts et quilles amovibles et c'est important pour le WSSRC de reconnaitre leurs meilleurs temps.

L'équipage de Spindrift 2 au Cap Horn © Yann Riou | Spindrift racing

De plus en plus de records au large dépendent des systèmes de navigation par satellite comme les GPS, qui les vérifient. Stan Honey, navigateur au large et magicien de l'électronique, développa d'ailleurs un petit récepteur GPS portable, placé à bord du bateau désirant tenter un record. Il est connu sous le nom de "Boite noire" pour le WSSRC et sert à prouver où le bateau s'est rendu pendant sa longue navigation.

Pour autant, les départs et les arrivées sont encore contrôlés par des yeux humains, qui vérifient le moindre écart aux règles, ainsi que le nombre de personnes à bord.

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