Web série / Le "coquepite", un nouvel espace de vie

Dominique Montesinos vient de troquer son catamaran à voile pour un modèle à moteur. Il raconte cette mutation dans un livre "La belle et le bouchon gras". Dans ce onzième épisode extrait de son livre, il raconte l'installation des protections de cockpit et l'aération automatique de tout le bateau.

Depuis de nombreuses années déjà, à bord d'un catamaran de croisière, le cockpit  constitue la zone de vie la plus fréquentée. A bord de la Lady, l'installation du parc solaire avait déjà augmenté notablement le confort de cet espace devenu insensible aux averses depuis la condamnation de l'escalier.

Protection latérale de cockpit
Protection latérale de cockpit

Des panneaux latéraux pour éviter les pluies tropicales

La pose de panneaux latéraux translucides acheva de transformer cette zone en espace de vie devenu praticable par quasiment tous les temps, au mouillage comme en mer. Seule une forte pluie venant de l'arrière peut priver l'équipage de la quiétude de cet espace.

Nous avons ainsi presque doublé la surface du "carré"  en ajoutant cette "véranda". Avec seulement une poignée d'euros et quelques heures de main d'œuvre, le résultat fut spectaculaire.

Une ventilation devenue obligatoire

Cependant, cette fois encore, un léger inconvénient vint ajouter quelques lignes à la "liste des travaux indispensables" : on manquait d'air frais.

La température grimpait dans notre super véranda, exactement en même temps que le soleil s'élevait dans le ciel, jusqu'à en faire l'endroit le plus chaud du bateau.
La véranda devenait serre et ça me serrait le cœur.

Récupérer l'air frais qui circule sous la nacelle

Je résolus, pour y remédier, de capter l'air frais qui circule en permanence sous le cockpit. Cet air est frais pour deux raisons : d'abord, il est à l'ombre, et ensuite, il s'accélère en passant sous la nacelle ce qui abaisse la température ressentie.

La Lady dispose de deux grands coffres ouvrant sur le pont, juste en avant du pare-brise. Ces volumes offrent une face avant propice au montage de deux panneaux de pont de petite taille, récupérés lors du remodelage du poste de pilotage.
Ainsi, même par forte pluie, il rentre, par ces orifices obstruables, beaucoup d'air frais, mais jamais d'eau, et cet air est ensuite distribué partout dans le bateau à travers des ouïes judicieusement placées. Bien sûr, ces ouvertures "sous nacelle" sont fermées hermétiquement avant de partir en mer.

Ventilation de cockpit
Ventilation de cockpit

Des ventilations pour le cockpit

L'apport d'air frais dans le carré est ainsi tout-à-fait conséquent, mais reste cependant insuffisant pour rafraichir la zone "cockpit" trop en arrière. Je complétais le dispositif en confectionnant un "snorkel" en tube plastique, avec une partie érectile qui sort sous la nacelle au mouillage et que l'on rétracte avant de partir en mer.

Ventilation de cockpit
Ventilation de cockpit

Derniers raffinements "ventilatoires", deux écopes latérales, aux looks aéronautiques, situées au niveau du toit de roof, parachèvent ce dispositif qui donne, à présent, grande satisfaction.

Dans l'épisode suivant, l'auteur apporte une conclusion sur son choix de catamaran à moteur.

Vous pouvez retrouver le récit complet de Dominique Montesinos dont est extrait le texte ci-dessus, sur "La belle et le bouchon gras".

Plus d'articles sur le thème
Pour aller plus loin
Réagir à cet article
Ajouter un commentaire...