Naviguer en solitaire, faire ses premiers pas en sécurité

Voilier Maewan en transat solo

La France fait figure de spécialiste en matière de navigation à la voile en solitaire avec de grandes épreuves comme le Vendée Globe, ou la solitaire du Figaro. Mais pas besoin d'être un champion de la course au large pour naviguer en solitaire ou en équipage réduit. Voici quelques conseils pour démarrer en sécurité.

Tous les 4 ans, la France voit partir quelques dizaines de marins seuls autour du monde, on dit parfois qu'il y a plus humains à être allé dans l'espace que de marins à avoir effectué un tour du monde en solitaire et sans escale. De même, tous les étés se déroulent les joutes de la Solitaire du Figaro d'où émergeront les meilleurs marins de leur génération.

Gildas Mahé en course sur son Figaro3 Breiz Cola

La navigation en solitaire est exigeante, mais ne concerne pas seulement les coureurs pros menant leurs machines de carbone aux frontières des limites. De nombreux plaisanciers naviguent en solo, soit par choix, soit par contrainte et à écouter quelques skippers, avec certains équipages c'est pire qu'une navigation en solo.

Le plaisir d'être seul en mer avec son bateau pour compagnon est inégalable. Cette magie n'est pas inaccessible, elle demande un peu de préparation et d'organisation. En course ou en croisière, la navigation en solo requiert un certain état d'esprit, car il faut être prêt à tout faire de manière autonome et assumer tous les rôles du bord.


Un bateau adapté au solo

La navigation en solitaire ou en équipage réduit ne s'improvise pas. Non seulement il faut avoir les capacités de jouer tous les rôles à bord, skipper, navigateur, régleur de voiles, cuistot, réparateur… mais il faut aussi disposer d'un ...

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