Le virement de bord, timing et esprit d'équipe

En naviguant au près, les virements rythment toujours la vie du bord. En équipage, on mettra en place une procédure et l'on attribuera des rôles permettant de réussir la manoeuvre. Voici quelques conseils pour perfectionner les virements de bord.

La procédure de virement de bord

La réussite d'un virement réside en grande partie dans la façon dont l'écoute en tension sera larguée. Non seulement celle-ci doit être libre de cheminer comme nous l'avons vu dans l'article précédent, mais surtout, il faut choquer l'écoute de génois au bon moment. Sur un bateau en croisière, on organisera les rôles avec un équipier prêt à choquer et un autre paré à border, ce sont les embraqueurs.

Le rôle de l'équipier qui choque

Lorsque le virement de bord est annoncé, il n'est pas encore temps de larguer l'écoute. Il faut se retenir quelques secondes, sinon on perdra une précieuse énergie pour traverser le lit du vent. Cependant, tout étant une question de timing, il ne faut pas trop attendre pour choquer cette écoute. Si l'équipier est trop lent - ou la rotation trop rapide - le génois se gonflera à contre en forçant sur les barres de flèches, usant ...

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Lionel Mondon
Lionel Mondon
Je rajouterais que le génois n'étant pas bordé immédiatement, il y a un court moment pendant lequel la grand voile est bordée mais pas le génois. La puissance de la GV peut alors faire loffer et provoquer un manque à virer. Pour ma part, je choque un peu la GV en sortie de virement et je la reborde quand le génois porte bien. C'est vrai en particulier pour les bateaux modernes avec une grande GV et un faible recouvrement.
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