Bateaux insubmersibles, gage réel de sécurité

Insubmersible ou incoulable... © Roger Price

Jusqu'en 2006, le législateur disposait d'une norme (la division 224) qui établissait la notion d'insubmersibilité de nos bateaux. Aujourd'hui, ce n'est que par héritage de norme que perdure cette qualification.

Archimède n'avait pas totalement raison. Pour qu'un bateau soit insubmersible, non seulement éprouve-t-il la fameuse poussée verticale, mais en plus il devait - jusqu'en 2006 - disposer de certaines spécificités.

Parmi ces spécificités une était qu'il devait maintenir une capacité de navigation (être manœuvrant notamment) une fois submergé. En outre, il ne devait pas parvenir à être intégralement rempli d'eau, conservant une hauteur de franc-bord suffisante. Pour y parvenir, ces bateaux embarquaient, en lieu et place de coffres de rangement des compartiments remplis de mousse aérée. L'inconvénient majeur de ces réserves de flottabilité représentait la perte de place. Inconvénient amplement compensé, vous l'aurez compris, par la sécurité efficace qu'offrait ce type de bateaux :  même avec une coque percée, il pouvait revenir au port par ses propres moyens.

Nos nouveaux bateaux ne peuvent plus être homologués "insubmersibles"

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