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Une activité de police portuaire en augmentation
Ces dernières années ont été marquées par le développement des activités de police pour les gestionnaires de port de plaisance. "Paradoxalement, il y avait moins de monde sur le port, mais on a vu une augmentation à partir du 1er confinement en 2020, ce qui nous a amené à détacher une personne à mi-temps entièrement dédiée à cela de jour, en plus des équipes de surveillance de nuit" explique Patrice Bernier, maître de port principal à La Rochelle. Pour les 5 000 places que compte le port de plaisance de La Rochelle, le gestionnaire enregistre chaque année 650 interventions, la moitié à la demande de plaisanciers et la moitié suite à des constatations sur le réseau de 55 caméras. Les agents du port, assermentés, dressent chaque année une dizaine de procès verbaux et procèdent à une cinquantaine d'avertissements. "Nous agissons généralement conjointement avec les services de l'Etat, qui dressent eux-mêmes les PV. Notamment en début de saison nous menons des campagnes conjointes avec la brigade nautique de la gendarmerie territoriale, la gendarmerie maritime et les Affaires Maritimes. Notre rôle est avant tout dans la prévention", rappelle le maître de port rochelais.
Nuisances de voisinage sur le pontons, environnement, vitesse des bateaux
Les enjeux de police portuaire se déclinent sous différents aspects. L'un des premiers est d'assurer la sécurité des bateaux et des personnes. Chaque année, un port comme La Rochelle, l'un des plus grands d'Europe avec 5 000 anneaux, comptabilise 6 bateaux coulés, 6 bateaux détruits par des incendies et 3 personnes noyées. Les agents portuaires se chargent aussi de faire respecter les limitations de vitesse par les bateaux sur le plan d'eau, ainsi que du respect de l'environnement en surveillant les éventuels rejets sauvages de détritus ou d'eaux souillées dans le port.
