Nous utilisons de plus en plus d'équipements à bord qui fonctionnent sur des technologies sans fil. Pour cela, ces appareils communiquent dans l'éther, par ondes radio. Et qui dit ondes radios dit souvent, parasitage et brouillage, que ce soit en direct par transmodulation (capacité d'un récepteur de capter une émission proche réalisée sur une autre fréquence que sa fréquence de travail) ou par harmoniques (présence résiduelle de l'onde radio aux multiples de la fréquence de travail initial).

La bonne antenne, au bon endroit

Pour commencer, parlons de longueur d'onde. Dans le principe, l'élément rayonnant (c'est-à-dire celui qui va projeter l'onde radio) devrait mesurer une longueur d'onde entière pour, en théorie, fonctionner au mieux.
Cette longueur d'onde (qu'on appelle Lambda et symbolisée par ƛ) se calcule par la formule mathématique suivante :
ƛ = 300 000/Fréquence (Khz)
Ainsi, à une fréquence de 300 Mhz correspond une longueur d'onde d'un mètre. L'antenne "parfaite" mesurera ainsi un mètre. On comprend ainsi aisément la longueur des antennes utilisées pour les transmissions décamétriques. À 30 Mhz, l'antenne mesure 10 mètres, 100 mètres à 3 Mhz, 1 kilomètre à 300 Khz et 10 à 300 Hz. Pour parvenir à "émuler" des antennes fonctionnant à de si basses fréquences, on utilise des selfs et autres artifices ...

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