Vendredi 8 janvier : Deux mois de course
Cela fait déjà deux mois que les solitaires du Vendée Globe ont quitté les pontons des Sables-d'Olonne. À ce stade de la course, il ne reste que 5 400 milles à parcourir pour le leader de la flotte, Yannick Bestaven, soit 22 % du parcours. Quatre ans en arrière, Armel le Cléac'h s'apprêtait à franchir l'Équateur… Ce que l'on peut retenir à ce stade de la course, c'est que 80 % de la flotte est encore en course – habituellement on compte 50 % d'abandon – et qu'elle n'a jamais été aussi compacte que cette année.
Pip Hare a pu remplacer son safran bâbord dont la tête de mèche avait cassé, laissant 2 places au classement et gagnant des bleus et des courbatures. Mais elle va désormais pouvoir reprendre le fil de la course.
Ceux qui naviguent encore dans le Grand Sud, d'Alan Roura (15e) à Kojiro Shiraïshi (21e) ont hâte de laisser les conditions harassantes de ce dernier mois derrière eux en franchissant le 3e cap de leur parcours. Jérémie Beyou (18e) a constaté une déchirure sur son J2 et décrit des conditions violentes, avec du vent qui ne descend pas en dessous de 35 nœuds et des creux de 6 à 7 m.
À l'arrière du groupe, Manu Cousin a eu son lot d'embêtement, suite à un empannage involontaire, dû à une panne de pilote automatique, son chariot de latte de grand-voile s'est cassé, et grand-voile partiellement déchirée au-dessus du 3e ris.
En tête de flotte, ça bataille sévère ! Thomas Ruyant navigue de concert avec Apivia, les deux hommes chassant le Yannick Bestaven. Ce dernier a retrouvé de la vitesse au large de Buenos Aires et maintient toujours quelque 400 milles d'avance sur le duo. Mais la météo est toujours incertaine et il devrait subir divers ralentissements dans sa progression vers le Nord. ...

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