Journée mondiale des océans, tour d'horizon des bonnes pratiques de préservation

Le 8 juin célèbre la journée mondiale des océans, dans un objectif de protection et de meilleure gestion des ressources. Mais c'est au quotidien et au travers d'actions de plus ou moins grandes échelles que nous devons agir. Tour d'horizon des bonnes pratiques que nous avons partagé avec vous tout au long de l'année passée. Et vous, quelles sont les vôtres ?

Depuis 1992, la Journée mondiale des océans est célébrée chaque année le 8 juin. Couvrant 72 % de la surface de la Terre, ils sont une source de vie malheureusement en danger. Pollution, surpêche, réchauffement… C'est dans un objectif de sensibilisation que l'ONU a entériné cette journée mondiale. Mais c'est au quotidien qu'il est bon de préserver les océans et chacun y va de sa "petite" initiative.

Des initiatives environnementales

L'aménagement du territoire et notamment du littoral est une menace pour nos mers. À Saint-Pierre-de-Quiberon est née la première réserve de vagues en collaboration avec l'association Hydrodiversité. Une protection qui pourrait séduire d'autres littoraux métropolitains.

Les océans, c'est aussi la faune qui la compose. En voyage, il peut arriver d'entrer en collision avec des animaux marins. Pour limiter les risques, il existe plusieurs solutions, dont un projet de détection des animaux par l'écoute grâce à des bouées immergées à 25 m de profondeur.

Pollution des plages même dans des endroits reculés des lieux de vie
Pollution des plages même dans des endroits reculés des lieux de vie

Des initiatives de plaisanciers

Chaque année, des millions de déchets sont abandonnés sur les plages, et certains mettent des centaines d'années à se dégrader. Si cette pollution provient majoritairement de notre vie quotidienne, elle est également issue de bateaux naufragés qui se dégradent dans les fonds marins ou les ports, oubliés par leurs propriétaires. Pourtant, il est de leur responsabilité de renflouer l'épave.

En navigation, on peut aussi réduire son impact sur la mer. Cloud of Sea est une sorte de pare-battage que l'on immerge et qui permet de collecter des microplastiques. Encore au stade de prototype, il a déjà reçu plusieurs prix. On peut aussi essayer des alternatives plus écologiques pour la vie à bord comme les toilettes sèches en remplacement des WC marins qui nécessitent de récupérer les eaux usées. Pour rappel, tous les navires de plaisance construits à partir de 2008 doivent être équipés de cuve à eaux noires. Ces dernières peuvent être relâchées au-delà de 3 milles des côtes sous certaines conditions, mais de nombreux ports proposent désormais des installations dédiées à l'évacuation des cuves d'eaux usées.

Protéger notre environnement c'est aussi ne pas mouiller n'importe où. Il existe des zones protégées où le mouillage est réglementé. Découvrez les bonnes pratiques pour préserver les fonds marins à l'ancrage. Vous pouvez aussi partager vos informations relatives aux écosystèmes rencontrés (aires marines protégées, animaux marins…) lors de vos navigations grâce à l'application Nav&Co.

Au port aussi des initiatives sont proposées pour les travaux du bateau, à l'image de Smart Fouling qui propose un carénage à flot, sans détergent et plus propre.

Une construction moins polluante et plus durable

Dans le domaine de la construction de bateaux, des solutions moins polluantes sont développées, notamment au niveau des matériaux : résine biosourcée, résine thermoplastique, fibre de lin… Le bateau du futur sera-t-il recyclé et recyclable ? C'est un choix qu'a fait Armel Tripon pour la construction de son nouvel IMOCA en choisissant du carbone déclassé et du titane de récupération.

C'est d'ailleurs pour promouvoir une filière plus vertueuse qu'est né le projet EnviroNaut avec l'objectif de former gratuitement tous les profils d'acteurs de la plaisance pour un nautisme et un tourisme plus durable.

Des bateaux laissés abandonnés
Des bateaux laissés abandonnés

Des personnalités qui ont choisi de se battre pour la mer

D'autres ont choisi de partir en expédition pour sensibiliser les populations et/ou étudier les océans. Unu Mondo Expedition a choisi le pôle nord pour prévenir le réchauffement climatique, Maewan sensibilise les populations du monde entier et délivre de bonnes pratiques, empruntées dans différents pays au cours de son tour du monde de 6 ans. L'entreprise Blue Observer, opérateur maritime bas carbone pour la recherche océanographique a fait le pari de racheter le voilier mythique Adrien pour ses missions de recherche climatique et d'études de la biodiversité. Titouan Lamazou, marin écologiste, fabrique actuellement un bateau atelier (le plus écologique possible) à bord duquel il organisera des conférences et animations sur le thème de l'écologie.

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